jeudi 18 avril 2013

Mauvaise pente

De toutes les façons peux pas poursuivre comme ça et puis poursuivre quoi au juste je demande ma vie celle-ci mais ne plus pouvoir marcher et puis s'endormir tous les soirs que Dieu fait et recommencer le matin raser manger attendre le bruit plus lent qu'avant des pages qui ne tournent plus à cause des mains raides et les coups de couteau au dos comme une sorte de foudre qui s'abat sur moi le vieux à présent juste du pouce la télécommande un deux trois et fixer là-bas les saules qui frôlaient l'eau et repéraient brochets et perches dans les oreilles les gosses dans la cour et leur ballon qu'avant j'aurai crevé avec d'autres sur la berge les cannes au rabais du Fabrègue et ma cave qui la boit les jeunes ne boivent plus les jeunes ne montent plus moi j'avais monté dans la hiérarchie mais eux pas pas en me reposant non bien dressé par le paternel à grands gnons dans la tronche et tu marches droit mais peux pas poursuivre non assez combien de temps moins long j'espère que la dernière fois ça n'avait pas marché la carabine c'est trop haut et puis mes mains qui m'obéissent plus non pas à dire je connais la formule celle-ci comme tant d'autres apprises pendant la route pour le Luxembourg responsable commercial Ouest-Europe oui Monsieur avec rien au départ sinon de la boue aux godasses quand je pense tout ça pour quatre gosses tous plus bas que moi j'ai chaud c'est à dire rien trois fois rien bien-sûr Simone excellente cuisinière repassait comme un as et pardon les réceptions les grands patrons en parlaient jusqu'au siège du chiffre en hausse encore encore  et des réceptions à Simone la volonté aussi maintenant c'est pas monnaie courante moi la dragée haute aux docteurs allemands combien d'heures à ingurgiter des formules du par-coeur dans tous les sens j'ai froid une sieste les informations dîner un deux trois avec le pouce et couché le corps brisé mais comme en plein jour cette fois la bonne c'est lancinant et recommencer pardon Simone mais toi tu sais tu dis rien mais tu sais je t'aperçois tu me parles tu avais enlevé la dernière fois le sac plastique de mon visage pourquoi ta main sur ma joue je ne la sentirai plus la peau comme du marbre des points blancs jaunes noirs un deux trois il y en a trop ce que je veux pour après j'aurais dû laisser un

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